Mary Joly
Vit et travaille
face à la Sainte Victoire.
Les installation d'art contemporain ont été réalisées à l'initiative de Denis Gibelin, président de l'association no-made.
Exposition no-made : FLUX dans la vallée du Paillon. Mise en Sève. 2015
Exposition no-made à Cap d'ail : POINT DE VUE POINT DE VIE : Les Trente six de la Sainte Victoire. 2015
Exposition no-made à Cap d'ail : POURSUITE : A0 Un Silence. 2016
Exposition no-made à la villa Thuret à Antibes : Acclimatation : Racin'air. 2018
Exposition no-made à la villa Thuret : Acclimatation Géophyte : Le Jardin processionnaire. 2019
Exposition no-made à Cap d'ail : BÂTIR : Bab el Sahara. 2019
![]() Mise en SèveDans les ruines du vieux village de Châteauneuf-Villevieille, des troncs de lierre morts tracent un graphisme labyrinthique sur les murs de pierre. Les peindre en blanc, leur redonner sève et lumière et les mettre sur les planches, plateau de théâtre improvisé parmi les vieilles pierres. | ![]() Mise en sèveChâteauneuf-Villevieille | ![]() Les 36 vues de la Ste VictoirePour chaque aquarelle, la carte de frontologie avec les tracés isobares a été relevée. Ainsi la montagne est située dans l'espace et reliée à son environnement cosmique. Trente six vues de la Sainte Victoire, trente six points de vue, trente six points de vie. |
---|---|---|
![]() Les 36 vues de la Ste VictoireLe jardin de la villa le Roc Fleuri à Cap d'ail | ![]() A0 SilencePoursuite : fascination et aliénation. L'immobilité comme une résistance, une révolte. Mettre en acte : silhouette noire sur 1m° de toile blanche. Silence, pause d'une partition de musicale, d'une partition de la vie. | ![]() A0 Un silenceVilla le Roc Fleuri à Cap d'ail. Photo de Jean Claude Fraicher |
![]() Racin'airSur ce ruban de jute, cette sangle à tapissier, sont inscrites toutes les espèces de la villa Thuret. Il se déroule d'arbre en arbre dans la pinède et se veut être la métaphore de la vie souterraine de ce jardin. | ![]() racine |

2019
Le Jardin Processionnaire
Une classification latine relatant toutes les espèces du jardin de la villa Thuret est inscrite sur cent mètres de sangle de jute, recto verso. Cette sangle qui a habité les grands pins à l’entrée de la Villa Thuret a été enroulée. Elle sera en partie déroulée au sol dans l’espace entre les deux jardins, d'Éros et de Épicure.


Acanthaceae, Amaryllidacaea, Arecaceae, Asparagaceae, Cupressaceae, Malvaceae, Myrtaceae, Oleaceae,Pinaceae, Pittosporacae,Rosaceae, etc
Poésie d’une procession, longue chenille végétale à nouveau en union avec l’humus, l’humide, les senteurs de la terre..
Chenille entourant l'arbre, clin d'œil au jardin japonais...
Bab el SaHara
Bâtir un souvenir
2019
De l’ouverture naturelle de la grotte ou de la caverne, au passage étroit de la hutte, l’homme a créé la porte ! Porte fonctionnelle, protectrice, passage, seuil entre le dehors et le dedans.Porte infranchissable, où Alice, trop petite ou trop grande, ne peut uliliser la clé d’or pour accéder au jardin rêvé.
« Où nous mène la porte ? » se questionne Gilles Clément, « c’est une affaire d’usager de l’espace, une affaire de décision des usages … J’aime les battants mobiles et sans clef.
A tout instant partir, revenir, accueillir. »
Accueillir ? J’ai rêvé.


Bâtir, une porte du désert.
Souvenir, hommage à la Tunisie, face à nous, sur l’autre rive de la Méditerranée.
Arche sculptée de pierres blondes, ancrée dans le sable, hors de Douz.
Tori africain, médiation existentielle entre l’immensité des vagues de dunes et la ville blanche.Porte ouverte, arc, vide qui happe le paysage ou qui révèle la vie, accès possible à un autrement, un avenir.J’ai rêvé ce « Cosmos de l’Entre-ouvert », ce « petit dieu du Seuil », sacralisé par Bachelard dans « la poétique de l’espace » qui éveille en nous deux directions : le songe et la nécessité.
J’ai rêvé.
Bab el SaHra, aujourd’hui, reste une interrogation.