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Les  installation d'art contemporain ont été réalisées à l'initiative de Denis Gibelin, président de l'association no-made.

Exposition no-made : FLUX dans la vallée du Paillon. Mise en Sève. 2015

Exposition no-made à Cap d'ail : POINT DE VUE POINT DE VIE : Les Trente six de la Sainte Victoire. 2015

Exposition no-made à Cap d'ail : POURSUITE : A0 Un Silence. 2016

Exposition no-made à la villa Thuret à Antibes : Acclimatation : Racin'air. 2018

Exposition no-made à la villa Thuret : Acclimatation Géophyte : Le Jardin processionnaire. 2019

Exposition no-made à Cap d'ail : BÂTIR : Bab el Sahara. 2019

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2019

Le Jardin Processionnaire

Une  classification latine relatant toutes les espèces du jardin de la villa Thuret est inscrite sur cent mètres de sangle de jute, recto verso. Cette sangle qui a habité les grands pins à l’entrée de la Villa Thuret a été enroulée. Elle sera en partie déroulée au sol dans l’espace entre les deux jardins, d'Éros et  de Épicure.

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Acanthaceae, Amaryllidacaea, Arecaceae, Asparagaceae, Cupressaceae, Malvaceae, Myrtaceae, Oleaceae,Pinaceae, Pittosporacae,Rosaceae, etc
Poésie d’une procession, longue chenille végétale à nouveau en union avec l’humus, l’humide, les senteurs de la terre..

Chenille entourant l'arbre, clin d'œil au jardin japonais...

 Bab el SaHara

Bâtir un souvenir

2019

De l’ouverture naturelle de la grotte ou de la caverne, au passage étroit de la hutte, l’homme a créé la porte ! Porte fonctionnelle, protectrice, passage, seuil entre le dehors et le dedans.Porte infranchissable, où Alice, trop petite ou trop grande, ne peut uliliser la clé d’or pour accéder au jardin rêvé.

« Où nous mène la porte ? » se questionne Gilles Clément, « c’est une affaire d’usager de l’espace, une affaire de décision des usages … J’aime les battants mobiles et sans clef.

A tout instant partir, revenir, accueillir. »

Accueillir ? J’ai rêvé.

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Bâtir, une porte du désert.

Souvenir, hommage à la Tunisie, face à nous, sur l’autre rive de la Méditerranée.

Arche sculptée de pierres blondes, ancrée dans le sable, hors de Douz.

Tori africain, médiation existentielle entre l’immensité des vagues de dunes et la ville blanche.Porte ouverte, arc, vide qui happe le paysage ou qui révèle la vie, accès possible à un autrement, un avenir.J’ai rêvé ce « Cosmos de l’Entre-ouvert », ce « petit dieu du Seuil », sacralisé par Bachelard dans « la poétique de l’espace » qui éveille en nous deux directions : le songe et la nécessité.

J’ai rêvé.

Bab el SaHra, aujourd’hui, reste une interrogation.

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